- autoclave
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• 1820; de auto- et lat. clavis « clé »♦ Qui se ferme de soi-même. Appareil, marmite autoclave.♢ N. m. Récipient métallique à fermeture extérieure hermétique, résistant à des pressions élevées. ⇒ étuve. Stérilisation de conserves à l'autoclave.Synonymes :- étuveautoclaven. m. TECH Récipient fermé hermétiquement à l'intérieur duquel est maintenue une forte pression, pour cuire, stériliser des substances diverses (aliments, milieux de culture, pâte à papier).⇒AUTOCLAVE, adj. et subst. masc.A.— Adj. [En parlant d'un joint, d'un clapet, d'un couvercle, etc.] Qui se ferme hermétiquement sous l'effet de la pression intérieure de la vapeur :• 1. On ferme le trou d'homme au moyen d'un tampon (...), qu'on appelle « autoclave » parce que la pression de la vapeur tend toujours à l'appliquer sur son siège.L. SER, Traité de phys. industr., t. 2, 1890, p. 136.♦ Chaudière, marmite autoclave. Dont la fermeture est autoclave :• 2. [Canalis :] — ... Certes, une marmite autoclave, en se soulevant de deux pouces sur elle-même, nous procure le calicot trente sous le mètre meilleur marché...BALZAC, Modeste Mignon, 1844, p. 214.• 3. Sous le pont de dépeçage se trouve un vaste entrepont dans lequel sont installés des chaudières autoclaves pour la préparation de l'huile, les extracteurs, les condenseurs, les séparateurs et les broyeurs.H. LE MASSON, La Mar., 1951, p. 122.B.— Subst. masc. Récipient conçu pour porter l'eau à des températures supérieures à 100° (vapeur sous pression) et permettant de cuire des aliments, stériliser des objets, etc. Soumettre le café à l'autoclave (BRILLAT-SAVARIN, Physiol. du goût, 1825, p. 110).Rem. 1. 1re attest. 1. Adj., 1820 (Descript. des brev., 1re série, t. XI, p. 127 ds DARM. 1877, p. 238 : /Marmite/autoclave). 2. Subst., 1825, supra; composé de l'élément préf. auto-1 et du lat. clavis (clé). 2. Noter le dér. autoclavage dans le journal L'Œuvre, 29 juin 1941.PRONONC. :[
] ou [
-]. Pt ROB., Pt Lar. 1968 et WARN. 1968 donnent les deux possibilités de prononc. pour l'initiale (Harrap's 1963 et les dict. hist. transcrivent [o] fermé). À ce sujet, cf. auto-1.
STAT. — Fréq. abs. littér. :7.BBG. — BOUILLET 1859. — CHESN. 1857. — DARM. 1877, p. 238. — DELORME 1962. — DUVAL 1959. — Forest. 1946. — FROMH.-KING 1968. — GALIANA Déc. sc. 1968. — GARNIER-DEL. 1961 [1958]. — LAITIER 1969. — Lar. méd. 1970. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — Méd. 1966. — Méd. Biol. t. 1 1970. — Méd. Psychanal. 1971. — MONT. 1967. — POIGNON 1967. — RIGAUD (A.). Sus à l'autocoat. Vie Lang. 1969, p. 595. — Sc. 1962. — SOÉ-DUP. 1906. — UV.-CHAPMAN 1956.autoclave [otoklav; ɔtɔklav] adj. et n. m.❖♦ Qui se ferme de soi-même. || Appareil, marmite autoclave. — N. m. Récipient métallique à fermeture extérieure hermétique, et résistant à des pressions élevées, servant notamment à chauffer des substances qui se décomposeraient sous la pression atmosphérique et à la même température, ou à stériliser des objets. ⇒ Étuve. || Désinfecter, stériliser des pansements, des vêtements à l'autoclave. || Stérilisation de conserves à l'autoclave.➪ tableau Noms d'appareils.➪ tableau Vocabulaire de la chimie.❖DÉR. Autoclavage.
Encyclopédie Universelle. 2012.